J. Fonctions cognitives


Des troubles d’ordre physique, communicationnel, cognitif et comportemental se présentent fréquemment chez les personnes qui ont subi un traumatisme craniocérébral (TCC). La réadaptation cognitive constitue un élément essentiel pour permettre aux personnes qui survivent à leur TCC d’effectuer un retour à une vie indépendante. Une évaluation complète tenant compte des antécédents et des habitudes de vie prétraumatiques ainsi que des facteurs reliés au traumatisme influenceront la planification des services offerts aux usagers et à leurs proches. Les fonctions cognitives les plus fréquemment touchées sont les suivantes : l’éveil et l’attention, l’apprentissage et la mémoire, la vitesse de traitement de l’information, les fonctions exécutives et la résolution de problèmes. Les stratégies qui ciblent les déficits identifiés peuvent être efficaces lorsqu’elles sont offertes de manière planifiée, qu’elles incorporent des stratégies métacognitives et qu’elles visent des objectifs centrés sur l’usager. La médication peut également être utile pour soutenir la récupération des fonctions cognitives après le TCC; il faut cependant s’efforcer de surveiller systématiquement les effets de cette médication tout en adhérant à ses principes d’utilisation.

Il est nécessaire de recourir à des professionnels de la santé détenant de l’expertise et une formation appropriée en TCC et en réadaptation pour effectuer l’évaluation des différentes composantes de la cognition et offrir les interventions de réadaptation appropriées. L’environnement dans lequel se déroule la réadaptation doit y être propice, c’est-à-dire structuré, calme et offrant peu de stimulation.

Exemples d'indicateurs

  • Présence d'objectifs de réadaptation axés sur les activités significatives pour la personne dans le plan d’intervention / dossier de la personne.
  • Proportion de personnes ayant subi un TCC et présentant des troubles de mémoire à qui l’usage d’une ou de plusieurs des cinq stratégies pédagogiques ou métacognitives suivantes est enseigné :
    1. La visualisation / imagerie visuelle ;
    2. La pratique répétée ;
    3. La pratique de la récupération ;
    4. La méthode PQRST (Preview, Question, Read, State, Test);
    5. La génération d’indices, l’autogénération, le dialogue intérieur
  • Proportion de personnes ayant subi un TCC présentant des troubles de mémoire qui sont entraînées à l’utilisation des outils de rappel et d’aide au contrôle de l’environnement.

Voici des suggestions d'outils et de ressources qui peuvent être utilisés pour soutenir l'implantation des recommandations de cette section. Les professionnels de la santé doivent en tout temps respecter les dispositions légales et normatives encadrant l’exercice de leur profession, dont notamment les dispositions relatives aux champs de pratique ainsi qu’aux activités réservées ou protégées, puisque celles-ci peuvent différer d’une province à l'autre.

Outils cliniques :

Ressource pour les usagers et les proches :

INCOG 2.0 Libre Accès:

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury: What's Changed From 2014 to Now?
Bayley, Mark Theodore; Janzen, Shannon; Harnett, Amber; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):1-6, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury: Methods, Overview, and Principles
Bayley, Mark Theodore; Janzen, Shannon; Harnett, Amber; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):7-23, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury, Part I: Posttraumatic Amnesia
Ponsford, Jennie; Trevena-Peters, Jessica; Janzen, Shannon; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):24-37, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury, Part II: Attention and Information Processing Speed
Ponsford, Jennie; Velikonja, Diana; Janzen, Shannon; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):38-51, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury, Part III: Executive Functions
Jeffay, Eliyas; Ponsford, Jennie; Harnett, Amber; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):52-64, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury, Part IV: Cognitive-Communication and Social Cognition Disorders
Togher, Leanne; Douglas, Jacinta; Turkstra, Lyn S.; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):65-82, January/February 2023.

INCOG 2.0 Guidelines for Cognitive Rehabilitation Following Traumatic Brain Injury, Part V: Memory
Velikonja, Diana; Ponsford, Jennie; Janzen, Shannon; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):83-102, January/February 2023.

The Future of INCOG (Is Now)
Bragge, Peter; Bayley, Mark Theodore; Velikonja, Diana; More
Journal of Head Trauma Rehabilitation. 38(1):103-107, January/February 2023.

Consulter des outils et des ressources pour INCOG 2.0 Libre Accès

Plusieurs études ont été menées sur la réadaptation cognitive à la suite d’un TCC. Le groupe INCOG a effectué cinq revues systématiques, larges et robustes, dans les domaines suivants : l’amnésie post-traumatique (APT), l’attention, les fonctions exécutives, la communication, l’apprentissage et la mémoire (Ponsford et coll. 2014, Ponsford et coll. 2014, Tate et coll. 2014, Togher et coll. 2014, Velikonja et coll. 2014). Lors de l’évaluation initiale des déficits cognitifs, il est important de tenir compte non seulement des facteurs liés au TCC, mais également les éléments suivants en raison de leur influence connue sur les habiletés cognitives : le milieu culturel de l’usager, le niveau d’intelligence antérieure au traumatisme, l’utilisation de substances et les problèmes de santé mentales (Prigatano et coll. 1997, Macmillan et coll. 2002, Taylor et coll. 2003).

Les usagers se plaignent fréquemment de déficits de l’attention. Les troubles de l’attention peuvent entraver la réalisation des activités de la vie quotidienne, la capacité de conduire une automobile et les activités professionnelles. Les stratégies de réadaptation visant à améliorer l’attention comportent des tâches imitant les activités quotidiennes. Dans une étude randomisée contrôlée (ERC), Fasotti et coll. (2000) ont utilisé un programme d’entrainement imitant plusieurs tâches de la vie courante en comparaison avec un programme d’instructions verbales, tous deux visant à améliorer l’attention. Les chercheurs ont noté une plus grande concentration et une plus grande vitesse de traitement de l’information dans les activités quotidiennes des participants qui avaient été exposés au programme de réalisation de tâches de la vie courante.

L’entrainement en doubles tâches constitue une autre méthode efficace pour rééduquer l’attention; cette stratégie de réadaptation incite les participants à s’engager activement dans deux processus de contrôle attentionnel qui parfois ne sont pas reliés entre eux. Dans une récente étude croisée randomisée contrôlée, des sujets ont été assignés à un programme expérimental d’entrainement en doubles tâches ou à un groupe témoin pour six semaines, avant de croiser. Lors de l’évaluation à six semaines, le groupe expérimental a démontré une amélioration significative des temps de réaction et des omissions comparativement au groupe témoin (Couillet et coll. 2010). Une autre ERC a rapporté des améliorations similaires lors d’un entrainement en doubles tâches impliquant des tâches cognitivomotrices (Evans et coll. 2009). Stablum et coll. (2000) ont démontré que les sujets ayant subi un TCC fermé ainsi que d’autres qui avaient subi un anévrisme avaient pu obtenir des temps de réaction comparables à ceux d’un groupe témoin, après avoir été entrainés en doubles tâches.

Après une lésion cérébrale acquise (LCA), certaines personnes présentent des modifications sur le plan affectif et émotionnel. Tiersky et coll. (2005) ont démontré dans une ERC que la thérapie cognitivocomportementale avait permis de réduire l’anxiété, la dépression et améliorer l’attention divisée; d’autre part, Wisemen-Hawkes et coll. (2013) ont démontré dans un essai prospectif contrôlé l’efficacité de cette même thérapie pour atténuer les troubles du sommeil et de l’éveil. Deux revues de littérature ont présenté les effets positifs de cette thérapie pour diminuer les troubles affectifs et émotionnels à la suite d’un TCC (Mateer et coll. 2005, Ruff et coll. 2005).

L’utilisation de certains agents pharmacologiques pendant la réadaptation cognitive à la suite d’un TCC a été suggérée. Plusieurs études ont rapporté que le méthylphénidate améliore le temps de réaction, la vitesse de traitement de l’information et l’attention soutenue (Kim et coll. 2012, Willmott et Ponsford 2009, Pavlovskaya et coll. 2007, Whyte et coll. 2004, et Plenger et coll. 1996). Cependant, une étude antérieure avait démontré que le méthylphénidate, comparativement à un placebo, n’améliorait pas de manière significative l’attention, la vitesse de traitement de l’information, ni l’apprentissage. D’autre part, une autre étude a trouvé que les déficits de l’attention et de la perception consciente présents dans les troubles de la conscience pouvaient être améliorés avec l’administration d’amantadine (Mura et coll. 2014). Et finalement, deux ERC ont également trouvé que l’amantadine avait produit une amélioration significativement plus grande qu’un placebo sur le plan du recouvrement de la conscience (Giacino et coll. 2012, Meythaler et coll. 2002). Trois revues sur dossiers ont également démontré que l’amantadine avait produit une amélioration significativement plus grande sur le plan de l’éveil avec perception consciente qu’en l’absence de l’utilisation d’agent pharmacologique (Hughes et coll. 2005, Saniova et coll. 2004) ou comparativement à l’utilisation d’un autre agent (Whyte et coll. 2005).

Les tâches attentionnelles informatisées peuvent fournir à l’usager une exposition répétée à l’entrainement sans qu’il soit nécessaire de recourir à un intervenant; cependant, ces tâches peuvent souvent s’avérer difficiles à appliquer à l’extérieur de ce contexte parce qu’elles ne peuvent pas être généralisées à d’autres tâches du quotidien. Deux méta-analyses ont rapporté que les interventions de réadaptation cognitive mettant l’accent sur les tâches attentionnelles informatisées répétitives n’étaient efficaces que comme interventions de contrôle (Park et Ingles 2001, Rohling et coll. 2009). Par ailleurs, plusieurs ECR ont démontré que les tâches attentionnelles informatisées sont moins efficaces comparativement aux tâches qui imitent les habiletés attentionnelles du quotidien (Dirette et Hinojosa 1999, Gray et coll. 1992, Malec et coll. 1984, Niemman et Ruff 1990, Novack et coll. 1996, Sohlberg et Mateer 1986).

La stimulation sensorielle a également été étudiée chez les personnes ayant subi une LCA. Deux ERC ont évalué l’utilisation de signaux d’alerte auditifs pour améliorer l’attention, mais leurs résultats sont conflictuels. Manly et coll. (2001) ont rapporté que des signaux sonores avaient amélioré les capacités attentionnelles de manière significative, comparativement à l’absence de signal sonore alors que Sweeney et coll. (2010) ont démontré que ces signaux sonores n’avaient produit aucun effet sur la performance.

Les déficits de la mémoire constituent une grande partie des troubles cognitifs à la suite d’un TCC. Les stratégies compensatoires internes, y compris les outils mnémoniques et la génération d’indices, constituent des méthodes efficaces pour améliorer la mémoire. De nombreuses ERC ont analysé l’utilisation d’outils mnémoniques basés sur la visualisation chez des sujets ayant subi un TCC modéré ou grave et ont trouvé qu’ils étaient efficaces (Kaschel et coll. 2002, Twum et Parente 1994, Ryan et Ruff 1988). Également, plusieurs études ont évalué les interventions sur la mémoire prospective, telles que la conscience de soi, la visualisation et le contrôle volontaire, et ces interventions ont été identifiées comme étant efficaces (Potvin et coll. 2011, Shum et coll. 2011, Fleming et coll. 2005, Raskin et coll. 1996, Raskin et Sohlberg, 2009, Grilli et McFarland 2011). Deux études ont démontré que les stratégies de génération d’indices avaient été efficaces (Schefft et coll. 2008, Manasse et coll. 2005) et une étude a rapporté que la catégorisation d’objets fondée sur leur utilisation quotidienne avait produit des remémorations réussies (O’Neil-Pirozzi et coll. 2010).

L’élaboration de stratégies de réadaptation cognitive et la présence d’intervenants qui peuvent les promouvoir constituent deux éléments essentiels à l’entrainement des habiletés cognitives. L’entrainement informatisé peut être efficace pour l’élaboration de ces stratégies, cependant leur capacité restauratrice est limitée. D’une part, des études pré-post ont démontré qu’un entrainement informatisé au développement des habiletés cognitives avait été efficace (Fernandez et coll. 2012, Johansson et Tornmalm 2012), et d’autre part, une ERC comparant l’entrainement informatisé à une thérapie conventionnelle a rapporté n’avoir trouvé aucune différence significative entre les deux méthodes d’entrainement (Dou et coll. 2006).

Les assistants personnels constituent une application technologique utile, car ils peuvent rappeler une action ou une activité à la mémoire de la personne. Plusieurs ERC ont analysé l’utilisation des téléavertisseurs ou des appareils mobiles capables de programmer des rappels ou de susciter une réaction et ces dispositifs ont démontré plus d’efficacité que les méthodes traditionnelles, par exemple l’utilisation d’un calepin de notes ou d’un calendrier (Fish et coll. 2008, Dowds et coll. 2011, Wilson et coll. 2001, Powell et coll. 2012). Cependant, les calepins de notes et les agendas ont démontré qu’ils étaient toujours utiles pour soutenir la mémoire (Ownsworth et McFarland 1999, Cicerone et coll. 2000, Schmitter-Edgecombe et coll. 1995, Zencius et coll. 1990, 1991). Des applications comme le calendrier Google (McDonald et coll. 2011) ou des services de messagerie instantanée (Bergquist et coll. 2008) constituent aussi des aides présents dans l’environnement qui sont utiles à la mémoire.

Généralement, des objectifs et des cibles de réadaptation devraient être établis en tenant compte à la fois des objectifs de l’usager et de ceux des intervenants (Ehlhardt et coll. 2011). Une ERC a démontré que les stratégies pédagogiques qui limitaient les erreurs, par l’intervenant ou l’ordinateur, étaient plus efficaces que les entrainements conventionnels (Dou et coll. 2006). Il a également été démontré qu’un approche de type systematic instruction qui avait morcelé les tâches en plus petits éléments avait produit de meilleurs résultats que la méthode d’apprentissage par essai-erreur (Powell et coll. 2012, Ehlhardt et coll. 2005).

Parmi les autres stratégies pour améliorer la mémoire, on inclut la participation à un groupe de soutien spécialisé en mémoire (Jennett et Lincoln 1991, Thickpenny-Davis et Barker-Collo 2007). En effet, la participation à un groupe constitue une manière efficace d’échanger des stratégies et de réaliser des exercices de remue-méninges. Plusieurs études de type pré-post ont rapporté que la participation à un groupe représente des aide-mémoire et des avenues de soutien social qui sont utiles (Evans et Wilson 1992, O’Neil-Pirozzi et coll. 2010).

Certains agents pharmacologiques ont également été utilisés pour traiter les troubles de la mémoire et de l’attention à la suite d’une LCA. Il est important de noter que les usagers reçoivent souvent des médicaments anticonvulsivants de manière prophylactique, par exemple la phénytoïne. Plusieurs études ont démontré que l’administration d’un anticonvulsivant, tel que la phénytoïne, peut en fait inhiber la récupération fonctionnelle (Bhullar et coll. 2014, Szarflaski et coll. 2014, Bogner et coll. 2015, Bhatnagar et coll. 2015, Plantier et Luante 2016). Il existe deux options pharmacologiques pour traiter les troubles de mémoire après un TCC : la rivastigmine et le donépézil. Dans deux ERC, la rivastigmine a été administrée à des sujets ayant subi un TCC modéré ou grave (Silver et coll., 2006; Silver et coll., 2009). Les résultats des deux études ont indiqué que la rivastigmine avait amélioré le fonctionnement cognitif et les troubles de mémoire, quoique ces résultats n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe témoin. Pour les troubles de l’attention, l’utilisation du donépézil peut être efficace. Une ERC a rapporté que le donépézil avait significativement augmenté les scores à des tâches d’attention soutenue et de mémoire à court terme, comparativement au placebo. Ces résultats avaient été maintenus après une période sans médication (Zhang et coll. 2004).

Les troubles des fonctions exécutives constituent un autre problème fréquent à la suite d’un TCC. Les stratégies métacognitives s’avèrent une des façons d’atténuer ces troubles. Plusieurs ERC ont trouvé à l’analyse que les stratégies métacognitives suivantes avaient été efficaces : la gestion de la pression du temps pour ralentir le traitement de l’information (Fasotti et coll. 2000), les stratégies de résolution de problème utilisant des métacomposantes ou des groupes de discussion (Fong et Howie 2009, Rath et coll. 2003), l’entrainement à la gestion par objectifs (Levine et coll. 2011) et l’élaboration d’objectifs (McPherson et coll. 2009, Webb et Glueckauf 1994). Finalement, une ERC multicentrique a indiqué qu’une combinaison des stratégies mentionnées plus haut utilisant une approche multifacettes avait été efficace (Spikman et coll. 2010).

Les stratégies qui peuvent améliorer le raisonnement incluent la génération d’indices afin de renforcer les mémoires autobiographiques (Hewitt et Evans, 2006, Delazer et coll. 1998), les techniques de catégorisation (Constantinidou et coll. 2008), la téléréadaptation pour transmettre des méthodes de résolution de problème (Man et coll. 2006, Soong et coll. 2005) et l’utilisation d’images interactives (Man et coll. 2006).

Pour augmenter la conscience de soi et l’autocritique d’un usager face à ses déficits cognitifs, une rétroaction peut lui être donnée de façons suivantes : verbalement par un intervenant décrivant les aspects positifs et négatifs de sa performance, visuellement en regardant un enregistrement vidéo de sa performance ou en groupe en recevant la rétroaction de ses pairs. Goverover et coll. (2007) ont rapporté que l’entrainement à la prise de conscience de soi accompagné de la rétroaction fournie par un intervenant avait grandement amélioré la réalisation des activités de la vie quotidienne. Les thérapies de groupe constituent un moyen efficace pour les pairs de se transmettre de la rétroaction et de se soutenir mutuellement; il a été démontré que ces thérapies de groupe augmentaient les compétences comportementales et le bien-être psychologique (Ownsworth et coll. 2008). Schmidt et coll. (2012) ont analysé différentes manières pédagogiques de transmettre la rétroaction et ont trouvé que la rétroaction transmise par un enregistrement vidéo accompagné d’instructions verbales était la façon la plus efficace pour augmenter la prise de conscience de soi. Enfin, Rath et coll. (2003) ont démontré que la thérapie de groupe constituait une manière efficace pour permettre aux personnes ayant subi un TCC d’améliorer leurs habiletés en matière de résolution de problèmes. La thérapie de groupe avait permis aux usagers d’identifier leurs problèmes, d’observer leurs propres réactions et celles des autres et de proposer des plans et des solutions pour gérer leurs problèmes. La thérapie de groupe s’avère une option de choix parce qu’elle aide les usagers à atteindre leurs objectifs (Ownsworth et coll. 2008).

REFERENCES

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P

Prioritaire

F

Fondamentale

N

Nouvelle Niveaux de Preuve

A

B

C



J.1.1

P

C

Pendant l’évaluation d’une personne ayant subi un TCC, l’équipe clinique devrait envisager la possibilité que d’autres facteurs puissent contribuer aux troubles de performance cognitive et aux limitations fonctionnelles, y compris des facteurs personnels, des conditions médicales antérieures au traumatisme, des conditions liées au traumatisme et des facteurs post-traumatiques.

Les facteurs personnels comprennent :

  • Contexte culturel, aisance de pratique et littératie dans la langue de l’évaluation
  • Niveau d’instruction/parcours académique/difficultés d’apprentissage pré-morbides
  • Niveau de fonctionnement intellectuel pré-morbide
  • Parcours professionnel/occupationnel
  • Loisirs et activités récréatives
  • Troubles alimentaires
  • Sexe et genre

Les conditions médicales antérieures au traumatisme comprennent :

  • Utilisation ou abus de substances
  • Problèmes de santé mentale
  • Traumatisme ou abus psychosocial
  • Troubles neurologiques, par exemple démence ou convulsions
  • Perte de vision ou perte auditive
  • État nutritionnel

Les facteurs et conditions liées au traumatisme comprennent :

  • Conditions médicales
  • Conditions psychiatriques, notamment les troubles de l’humeur
  • Fatigue
  • Troubles du sommeil et de l’éveil
  • Médicaments (pré- et post-traumatisme), y compris médicaments sans ordonnance, produits naturels et suppléments
  • Convulsions
  • Changements sensorimoteurs
  • Troubles endocriniens, par exemple déficit d’hormone de croissance
  • Douleur
  • Troubles acquis du langage, par exemple aphasie, dysgraphie
  • Perte de l’ouïe ou de la vue reliée au traumatisme
  • Troubles de motricité orale ou manuelle, par exemple faiblesse, troubles de la coordination
  • Odorat/goût (troubles olfactifs)
  • Fonction vestibulaire
  • Envisager la possibilité d’autres facteurs co-morbides

Les facteurs post-traumatiques comprennent :

  • Réactions psychologiques / mécanismes d’adaptation, état cognitif
  • Changements sociaux/économiques
  • Nouveaux problèmes de santé mentale
  • Conditions médicales, par exemple convulsions, changements sensorimoteurs, troubles endocriniens, douleur, troubles du sommeil et de l’éveil
  • Effets de la médication
  • Évaluation de l’aisance envers les technologies, c.-à-d. la capacité d’utiliser les applications mobiles

(Adapté de INCOG 2014,8 Évaluation 6)

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.2.1

P

B

Les personnes aux prises avec des incapacités cognitives persistantes à la suite d’un TCC devraient recevoir des traitements de réadaptation fonctionnelle cognitive. Les traitements doivent s’insérer dans un cadre qui tient compte des caractéristiques personnelles antérieures au traumatisme, de l’étape du développement et de la récupération, ainsi que des activités quotidiennes significatives pour la personne, de son contexte de milieu de vie et de ses objectifs.

(INCOG 2014,8 Évaluation 12 and Principe 1)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.2.2

P

B

Dans la phase aigüe, la réadaptation cognitive pour la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral devrait être réalisée dans un environnement structuré et à l’abri des distractions. 

(Adapté de NZGG 2006, 6.1.6, p. 98)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.2.3

P

C

La réadaptation cognitive devrait:

  • Mettre l’accent sur des activités significatives pour la personne ayant subi un TCC et les parties prenantes concernées
  • Inclure des interventions thérapeutiques dans l’environnement de la personne touchée et applicables à la propre vie de cette personne
  • Intégrer des stratégies de généralisation.

(INCOG 2014,8 Principe 5)

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.3.1

P

A

Le méthylphénidate (débuté à une dose d’environ 0,10mg/kg et augmenté progressivement à une cible de 0,25–0,30 mg/kg bid) est recommandé chez l’adulte ayant subi un TCC afin d’améliorer la vitesse de traitement de l’information

(Mise à jour de INCOG 2014,28 Attention 9, p.328).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.3.2

C

La prescription de dextroamphétamine devrait être envisagée pour améliorer l’attention après un traumatisme craniocérébral lorsque le méthylphénidate n’est pas toléré. 

(Adapté de NGWG 2006, p. 1483)

Outil suggéré : Indications d'usage de Santé Canada

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.3.3

B

La prescription d’amantadine peut être envisagée pour améliorer l’attention de la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral dont la période d’amnésie post-traumatique est résolue et qui n’a pas bien répondu aux autres médications. 

(Adapté de NGWG 2006, p. 1483)

Outil suggéré : Indications d'usage de Santé Canada

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.3.4

P

A

L’amantadine peut être envisagée pour améliorer l’état d’éveil et de conscience ainsi que pour accélérer la récupération fonctionnelle à court terme chez les personnes qui sont dans un état végétatif, de réponse minimale ou dans le coma à la suite d’un TCC.

(Mise à jour INCOG 2014,9 Attention 10 p.328-329).

Si l'amantadine peut améliorer l'éveil des personnes qui sont dans un état de conscience minimale, elle ne devrait pas être utilisée pour améliorer les fonctions attentionnelles après la sortie du coma

(Mise à jour INCOG 2014,28 Attention 10, p.328)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.3.5

N

A

Le médicament traditionnel chinois MLC901 (NeuroAiD IITM) peut améliorer l'attention complexe chez la personne ayant subi un TCC de niveau léger ou modéré (INCOG 2022).

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.4.1

P

A

L’entraînement aux stratégies métacognitives au moyen des activités quotidiennes fonctionnelles devrait être envisagé pour la personne ayant subi un TCC, particulièrement pour celles qui présentent un déficit de l’attention léger à modéré

(Mise à jour INCOG 2014,28 Attention 1, p.324-325).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.2

P

A

L'entraînement en double tâche pour la personne ayant subi un TCC peut être utilisé pour améliorer les performances en double tâche, uniquement sur des tâches similaires à celles entraînées

(INCOG 2014,28 Attention 2, p.325).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.3

P

C

L’équipe clinique devrait dépister et gérer les facteurs qui présentent des impacts sur l’attention, y compris : l’ouïe, la vue, la fatigue, les perturbations sommeil-éveil, l’anxiété, la dépression, la douleur, l’utilisation de substances et la médication

(Mise à jour INCOG 2014,28 Attention 4, p.326)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.4

C

Des modifications de l'environnement et des tâches peuvent être utilisées pour réduire l'impact des déficits attentionnels sur les activités quotidiennes de la personne ayant subi un TCC

(INCOG 2014,28 Attention 5, p.326)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.5

B

Les tâches attentionnelles décontextualisées sur ordinateur NE SONT PAS recommandées pour la personne ayant subi un TCC en raison de l'absence d'impact démontré sur les fonctions attentionnelles quotidiennes. L’entraînement spécifique aux tâches quotidiennes devrait être envisagé, mais on ne peut pas s'attendre à ce qu'il soit généralisé au-delà des tâches entrainées ou similaires

(Mise à jour INCOG 2014,28 Attention 6, p.326-327)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.6

B

L'entraînement avec des tonalités d'alerte auditive aléatoires périodiques n'est pas recommandé pour traiter les déficits de l'attention après un TCC

(INCOG 2014,28 Attention 7, p.327)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.4.7

N

B

L'utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) et de la stimulation transcrânienne à courant continu (STCC) pour améliorer l'attention après un TCC n'est pas recommandée en dehors du contexte d'un protocole de recherche (INCOG 2022).

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.5.1

P

A

L'enseignement de stratégies compensatoires internes peut être utilisé chez la personne ayant subi un TCC et présentant des troubles de la mémoire. Leur utilisation tend à être plus efficace chez les personnes qui ont des incapacités légères à modérées et/ou des capacités cognitives et exécutives préservées. Ces stratégies comprennent des stratégies pédagogiques (p. ex. visualisation/imagerie visuelle, pratique répétée, pratique de récupération, méthode PQRST (Preview, Question, Read, State, Test)) et métacognitives (par exemple, conscience de soi, autorégulation, etc.). L'utilisation de stratégies multiples est considérée comme efficace, choisies séparément ou dans un programme structuré, et les stratégies peuvent être enseignées individuellement ou en groupe. En cas de troubles graves de la mémoire, les stratégies compensatoires internes qui s'avèrent efficaces peuvent être utilisées conjointement avec des stratégies compensatoires externes pour la mémoire

(Mise à jour INCOG 2014,16 Mémoire 1, p.374).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.5.2

B

L'entraînement aux habiletés cognitives dans les cas de TCC modéré ou grave devrait être stratégiquement axé et mené par un ou une thérapeute qui a de l’expérience et qui peut faciliter davantage l'intégration fonctionnelle de la stratégie pratiquée dans des tâches significatives et pratiques. Il existe peu de preuves de l'utilisation de techniques réparatrices telles que l'entraînement cognitif informatisé seul

(Mise à jour INCOG 2014,16 Mémoire 7, p.382).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.5.3

P

A

Les supports externes et les aide-mémoire (par exemple, les téléphones intelligents, les cahiers de notes et les tableaux blancs) sont recommandés pour les personnes ayant subi un TCC et présentant des troubles de la mémoire, en particulier celles qui ont des troubles graves de la mémoire. La personne qui a subi un TCC et ses proches aidants doivent être entraînés à l'utilisation de ces supports externes. Le choix des supports externes et des aide-mémoire doit tenir compte des facteurs suivants :

  • Âge
  • Niveau de gravité de l’incapacité
  • Utilisation pré-morbide d'appareils électroniques et autres dispositifs de mémorisation
  • Forces et faiblesses cognitives (par exemple, habiletés cognitives exécutives)
  • Co-morbidités physiques
  • Prix abordable, portabilité, fiabilité

(Mise à jour INCOG 2014,16 Mémoire 2 et 3, p.378).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.5.4

P

A

Il existe plusieurs pratiques pédagogiques clés qui peuvent favoriser l'apprentissage des personnes ayant subi un TCC présentant des troubles de la mémoire, y compris:

  • Objectifs d'intervention clairement définis
  • Choix et entraînement à des objectifs significatifs pour la personne ayant subi un TCC (c.-à-d. écologiquement valides)
  • Prévoir suffisamment de temps et d’occasions pour la pratique
  • Décomposer les tâches en éléments plus petits, comme l'analyse des tâches, lors de l’entraînement à des procédures à plusieurs étapes
  • Utiliser la pratique distribuée
  • Enseigner des stratégies en utilisant des variations dans les stimuli et les informations présentés (p. ex., donner plusieurs exemples)
  • Enseigner des stratégies qui favorisent le traitement des informations et des stimuli par l'effort (par exemple, l'élaboration verbale, l'imagerie visuelle, etc.)
  • Utiliser des techniques qui limitent les erreurs (par exemple, récupération sans erreur, récupération espacée)
  • Envisager des stratégies de mémoire comportementale axées sur le contexte et l'imagerie dans la phase d'acquisition de l'apprentissage

(Mise à jour INCOG 2014,16 Mémoire 4, p.379).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.5.5

A

Des interventions de groupe peuvent être envisagées dans la réadaptation cognitive pour aborder :
  • Les habiletés sociales
  • L’autorégulation émotionnelle
  • L’atteinte d’objectifs
  • La résolution de problèmes
  • La communication
  • L’attention
  • La mémoire

(INCOG 2014,8 Principe 6)

Les interventions de groupe peuvent être envisagées pour enseigner des stratégies de mémorisation aux personnes ayant subi un TCC modéré ou grave, mais rien ne prouve qu'elles soient plus efficaces que la réadaptation individuelle. Il faut envisager de réduire l'hétérogénéité du groupe, encourager la participation à un nombre adéquat de séances et enseigner la généralisation des compétences acquises

(Mise à jour INCOG 2014,16 Mémoire 5, p.381).

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.5.6

N

C

Envisager l’utilisation d’interventions non-pharmacologiques avant d’initier des interventions pharmacologiques. (INCOG 2022)

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.6.1

N

B

La prescription de rivastigmine peut être envisagée pour la personne présentant un trouble de la mémoire modéré ou grave au cours de la phase de récupération subaigüe ou chronique après un traumatisme craniocérébral. 

Outil suggéré : Indications d'usage de Santé Canada

RÉFÉRENCE :

  • Silver et al. (2009)

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.6.2

P

B

L’administration de donépézil (5 à 10 mg/jour) est recommandée pour améliorer les aspects de la mémoire de la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral. 

(Adapté de NGWG 2006, p. 1482)

Outil suggéré : Indications d'usage de Santé Canada

Dernière mise à jour en janvier 2023



J.7.1

P

A

Stratégies métacognitives

Les instructions de stratégies cognitives (par ex. entraînement à la gestion des objectifs, cycle plan-do-check-review, prédiction de performance) devraient être utilisées chez la personne ayant subi un TCC aux prises avec des difficultés diverses liées aux incapacités des fonctions exécutives, qui peuvent comprendre la résolution de problèmes, la planification et l’organisation, ainsi que d’autres éléments de ces fonctions. Les éléments communs à toutes les stratégies métacognitives sont l’auto-surveillance, l’intégration de la rétroaction dans les performances futures et l’entraînement à l’autocontrôle émotionnel. Ces stratégies devraient mettre l’accent sur les problèmes quotidiens et les résultats fonctionnels pertinents pour la personne.

Note: L’entraînement à la stratégie cognitive est optimisé lorsque la personne ayant subi un TCC a conscience du besoin d’utiliser une stratégie et qu’elle peut identifier les contextes dans lesquels la stratégie devrait être utilisée. Un entraînement plus poussé aux stratégies métacognitives devrait être mené au moins six mois après le TCC, dans un contexte communautaire.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.2

P

A

Stratégies pour améliorer la capacité de raisonnement

Les stratégies pour améliorer la capacité d’analyser et de synthétiser l’information devraient être utilisées chez la personne ayant subi un TCC dont la capacité de raisonnement est altérée.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.3

P

A

Surveillance et rétroaction

Les stratégies qui encouragent l'autosurveillance des performances et impliquent de la rétroaction devraient être utilisées chez la personne ayant subi un TCC dont la conscience de soi est altérée.

Entrainement au développement de la conscience de soi

Envisager l’entraînement au développement de la conscience de soi, comme la rétroaction par vidéo, pour améliorer la capacité de reconnaitre ses erreurs pendant la réalisation des tâches et de les corriger.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.4

A

Interventions de groupe

Les interventions de groupe devraient être envisagées pour la remédiation des incapacités liées aux fonctions exécutives et à la résolution de problèmes suite à un TCC.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.5

N

A

Musicothérapie et mouvements rythmiques

Chez la personne dont les fonctions exécutives sont altérées (avec ou sans expérience musicale antérieure), un programme structuré de musicothérapie qui comprend (1) un entraînement aux mouvements rythmiques, (2) un entraînement cognitivo-moteur structuré et (3) une pratique musicale assistée individualisée en fonction des intérêts de la personne et de sa progression dans le programme peut être envisagé.

Définitions de Siponkoski et al. (2020):

Entraînement aux mouvements rythmiques: jouer des séquences de rythmes musicaux et de mouvements coordonnés des 2 mains sur un djembé ou sur son propre corps.

Entraînement cognitivo-moteur structuré : faire des exercices musicaux sur une batterie impliquant des niveaux variés de mouvements et de composition des coussinets de batterie, accompagnés au piano par le ou la thérapeute.
Pratique musicale assistée : apprendre à jouer sur le piano les chansons préférées de la personne avec l’aide du ou de la thérapeute et en utilisant Figure Notes.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.6

N

A

Réalité virtuelle

Lorsque disponible, il est recommandé à l’équipe clinique d’envisager l’utilisation d’un programme de réalité virtuelle, en plus des visites en personne, afin de fournir un accès aux soins équitable et en temps opportun à la personne ayant subi un TCC aux prises avec des troubles des fonctions exécutives.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.7

N

C

Entraînement aux stratégies métacognitives par téléréadaptation

Les interventions individuelles à distance (par exemple pour l’entraînement à la gestion des objectifs), mises en place conformément aux lignes directrices établies en matière de téléréadaptation, sont recommandées si la prestation à distance est le moyen le plus pratique ou le seul moyen de rejoindre la personne.

Dernière mise à jour en janvier 2023


J.7.8

N

C

Thérapies de groupe par téléréadaptation

Les thérapies de groupe pour traiter les troubles de fonctions exécutives dispensées par téléréadaptation peuvent ne pas donner les mêmes résultats qu'en personne et nécessitent une évaluation plus approfondie. Ils ne sont donc pas recommandés à l'heure actuelle.

Dernière mise à jour en janvier 2023