C. Réadaptation fonctionnelle intensive (RFI)


Les modèles de réadaptation pour les patients hospitalisés ayant subi un TCC devraient comprendre une équipe interdisciplinaire constituée de spécialistes ainsi que des programmes communautaires et des services en santé mentale et en usage de substances. Il est important que l’équipe tienne régulièrement des réunions pour discuter de l’évolution du patient et intègre sa famille / ses proches aidants dans les rencontres de soins pour s’assurer de leur formation et d’une bonne coordination.

La réadaptation des patients hospitalisés devrait comprendre la mise en œuvre des interventions cognitives fondées sur les preuves appropriées pour la personne atteinte d’un TCC et ses objectifs afin d’optimiser les résultats suivant un TCC. Il existe des preuves indiquant que le temps passé à effectuer des activités de traitement avancées et complexes dans différentes disciplines améliore les résultats au-delà de ce qui a été atteint en utilisant uniquement une thérapie de base. Les données probantes suggèrent de débuter un traitement avancé de façon précoce dans le processus de réadaptation.

Les personnes ayant obtenu un faible sous-score cognitif à la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF) bénéficient d’interventions ciblées comme la communication avancée, la communication cognitive, la fonction de communication sociale, l’évaluation des compétences et la lecture et l’écriture avancées, selon l’existence d’une déficience dans ces domaines.

Dans le but d’optimiser et de maintenir les résultats suivant la réadaptation d’un patient atteint d’un TCC, les interventions devraient promouvoir l’engagement et la participation de la personne aux prises avec un TCC ainsi que sa famille et ses proches aidants. Pour atteindre une efficacité optimale dans la réadaptation du patient hospitalisé ayant subi un TCC, celui-ci devrait recevoir des interventions thérapeutiques individualisées pendant au moins 3 heures par jour, s’il les tolère. Les personnes aux prises avec des conditions de comorbidité devraient être traitées avec la collaboration des fournisseurs de soins ayant une expertise dans les troubles concernés afin d’optimiser les gains et d’accroître l’efficacité de la réadaptation.

À l’aide de la rétroaction de la personne aux prises avec un TCC, de sa famille et de ses proches aidants, une durée de séjour cible devrait être déterminée le plus rapidement possible après l’admission du patient dans le milieu de réadaptation. La durée de séjour cible devrait être établie en comparaison avec les personnes qui ont un statut fonctionnel similaire, selon la disponibilité des ressources et du soutien dans la communauté, de même que la capacité et le niveau de soutien des proches aidants, parmi les autres facteurs reliés aux lésions corporelles. La durée de séjour cible déterminée devrait être réévaluée de façon régulière avec la personne qui a subi un TCC, sa famille et ses proches aidants, en prenant en considération l’atteinte des objectifs et la progression vers l’indépendance fonctionnelle.

Pour assurer une planification efficace du congé, l’équipe, la personne aux prises avec le TCC, ainsi que sa famille et ses proches aidants devraient commencer le plus tôt possible suivant l’admission à s’organiser pour avoir l’équipement requis, faire les rénovations du domicile nécessaires et prévoir les plans de soins auxiliaires de réadaptation après le congé. Au fil du processus de planification du congé, il est essentiel que tous les intervenants concernés collaborent et communiquent, et accordent la priorité aux souhaits de la personne qui a eu un TCC, lorsque cela est possible. Une référence vers les services de soins communautaires et à domicile et les rendez-vous de suivi devraient être prévus préalablement au congé. La communication avec les soins primaires doit comprendre une recommandation de rendez-vous de suivi, selon l’initiative du fournisseur de soins primaires. Il a été démontré qu’une interruption soudaine de traitement au moment du congé a été néfaste au processus de rétablissement chez les personnes ayant un vécu expérienciel.

Un processus de consignation des informations relatives aux cas et des mesures à prendre devrait être établi dans un plan de traitement courant normalisé par écrit, facilement accessible aux fournisseurs de services et aux personnes qui participent au parcours de soins. Il devrait être réalisé lors de la réunion bihebdomadaire de l’équipe interdisciplinaire et l’information écrite devrait être partagée lors des rencontres avec la famille et les proches aidants, et se décliner à la fois sous formes imprimée et numérique.

Les équipes interdisciplinaires devraient faire usage de mesures standardisées et d’outils d’évaluation comme la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF) ou d’autres outils standardisés (de préférence, ceux dont l’utilisation est validée avec le patient suivant son TCC) afin d’évaluer l’efficacité des interventions de réadaptation, de même que leur durée et leur intensité. Les données relatives à la durée de séjour devraient être collectées régulièrement et les balises courantes de progression fonctionnelle issues des programmes de réadaptation liés aux traumatismes craniocérébraux (TCC) multiples (p. ex., groupes de pratiques de réadaptation MIF) devraient être utilisées pour estimer la durée de séjour cible avec la rétroaction du patient et des proches aidants.

Les mécanismes du système hiérarchisé qui facilitent la transition de la réadaptation vers le milieu communautaire et assurent un suivi dans la collectivité sont essentiels. Ils comprennent l’élaboration d’un plan de congé complet et officiel, par écrit, un rapport de congé et un plan de réadaptation pour les patients dans la collectivité, de même que les mécanismes pour s’assurer que le personnel de soutien communautaire (p. ex., préposés aux services de soutien de la personne, personnel de soutien en réadaptation, personnel de soutien en réadaptation à domicile) et que les soutiens adaptés dans le milieu sont en place. La communication et le transfert de données entre l’équipe interdisciplinaire de réadaptation et le fournisseur de soins primaires de la personne ayant eu un TCC doivent s’établir avant le congé.

Les mécanismes appuyant une nouvelle admission dans un milieu de réadaptation devraient aussi être en place dans le cas d’un changement relatif à l’état du patient, en raison de son âge ou de l’apparition de séquelles liées à son traumatisme craniocérébral, qui nécessitent une réadaptation plus accrue.

Exemples d'indicateurs

  • Proportion de personnes ayant subi un TCC pour lesquelles une durée de séjour cible a été consignée dans leur dossier médical dans les 7 jours suivant l'admission au programme de réadaptation.
  • Proportion de personnes ayant subi un TCC pour lesquelles au moins un objectif du plan de réadaptation vise spécifiquement les fonctions cognitives supérieures, y compris:
    • La résolution de problèmes
    • Les aptitudes en mathématiques
    • La mémoire
  • Proportion de personnes ayant subi un TCC recevant un minimum de 3 heures d’intervention thérapeutiques par jour en mettant l’accent sur les tâches cognitives pendant leur séjour en réadaptation fonctionnelle intensive.
  • Proportion des rapports de congé transmis au médecin de famille.

Voici des suggestions d'outils et de ressources qui peuvent être utilisés pour soutenir l’implantation des recommandations de cette section. Les professionnels de la santé doivent en tout temps respecter les dispositions légales et normatives encadrant l’exercice de leur profession, dont notamment les dispositions relatives aux champs de pratique ainsi qu’aux activités réservées ou protégées, puisque celles-ci peuvent différer d’une province à l'autre.

Outils cliniques :

Autre ressource :

Accès aux spécialistes et aux programmes communautaires 

Les modèles de réadaptation des patients ayant subi un TCC en interne devraient inclure un certain nombre d’éléments, y compris une équipe de réadaptation interdisciplinaire coordonnée qui a accès aux spécialistes et aux programmes communautaires, en particulier les services en santé mentale et en abus de substances. Lorsque des problématiques sont décelées (comme un trouble de santé mentale concomitant avec un trouble d’abus de substances ou des problèmes de santé complexes), il pourrait être requis d’accroître le nombre de rencontres. Voir la section A, Résumé des données probantes, pour plus d’information ou de preuves sur l’importance de cet élément afin de garantir une trajectoire de soins continus et complets aux personnes qui ont subi un TCC. 

Intégration de la famille, des amis et des proches dans les rencontres de planification des soins

Assurer le bien-être des proches et de la famille de la personne qui a subi un TCC constitue un autre élément primordial des modèles de réadaptation en interne. Il est démontré que l’éducation et l’accès à l’information réduisent le fardeau des personnes qui fournissent les soins. La famille, les amis et les proches perçoivent le soutien à l’information sur la santé comme une ressource précieuse, en particulier dans les premières phases de soins pour les TCC (Calvete et de Arroyabe, 2012; Liu et al., 2015). Lorsque de telles ressources ne sont pas disponibles ou accessibles, cela peut porter atteinte à leur santé mentale. Doyle et ses collègues (2013) ont démontré que les besoins les moins satisfaits des proches aidants, qui résultent en anxiété et en dépression, concernent un manque d’information sur la santé du patient et les TCC. Par conséquent, il importe d’intégrer la famille et les proches aux rencontres afin de leur fournir l’éducation et les renseignements propres aux ressources et aux stratégies qui peuvent être employées pour réduire leur fardeau global.

Voir la section 13.5.2 d’ERABI pour obtenir plus de données probantes sur l’importance de l’intégration de la famille et des proches aidants dans les rencontres de planification des soins.

Réadaptation par intervalles

La réadaptation par intervalles comprend des périodes de réadaptation intense, suivies de séances d’intensité moindre, qui peuvent se tenir soit dans un centre de réadaptation et (ou) à domicile ou dans un établissement de soins communautaires. Il est essentiel d’intégrer un programme de réadaptation par intervalles au sein des modèles de réadaptation en interne pour répondre au parcours prolongé et compliqué que peut prendre le rétablissement suivant un TCC. La réadaptation par intervalles se concentre sur les objectifs personnels du patient et est conçue pour accroître les capacités fonctionnelles et optimiser la participation à la vie quotidienne (Bender et al., 2014). Bender et ses collaborateurs (2014) ont rapporté une amélioration dans les scores de mesure de l’autonomie fonctionnelle pendant la réadaptation précoce, les soins communautaires et la réadaptation par intervalles en interne, les bénéfices se maintenant jusqu’à un an et demie, malgré que le traitement ait duré seulement entre 6 et 7 semaines. Les mêmes auteurs (2014) ont également ajouté que les patients qui ont suivi le programme de réadaptation par intervalles ont obtenu des augmentations de leur taux d’amélioration comparables à celles des taux de réadaptation initiaux, là où les gains les plus considérables ont été rapportés, ce qui met en valeur les avantages d’une réadaptation additionnelle à des stades ultérieurs du rétablissement. Wales et Bernhardt (2000) ont utilisé une étude de cas d’un patient ayant subi un TCC lent à se rétablir pour démontrer l’importance d’un modèle de soins avec ce groupe. La réadaptation par intervalles pourrait également être offerte à distance grâce à la téléréadaptation (Lauaté et al., 2016).

Caractéristiques des interventions de réadaptation optimisant les résultats des patients

La durée, l’intensité et le contenu des interventions de réadaptation sont des éléments qui influencent grandement les résultats des patients. Certaines études ont évalué l’efficacité d’une réadaptation en interne d’intensité accrue sur les résultats des patients et la durée du séjour suivant la lésion cérébrale. Dans une étude multicentrique, Cifu et ses collaborateurs (2003) ont examiné l’efficacité de l’intensité de la réadaptation sur les résultats fonctionnels au moment du congé. L’intensité de la réadaptation a prédit le fonctionnement moteur au congé, mais pas les gains cognitifs. Cicerone et ses collègues (2004) ont constaté que la thérapie de réadaptation cognitive structurée et intensive (de groupe et individuelle) et la thérapie de neuroréadaptation ont toutes deux engendré des améliorations au questionnaire d’intégration aux soins communautaires; cependant, dans le programme plus intensif, les participants ont fait plus de progrès quant à leur fonctionnement cognitif. Dans un essai clinique randomisé de Zhu et ses collaborateurs (2001), les patients ont été randomisés dans deux groupes, en fonction de l’intensité de la réadaptation qu’ils allaient recevoir. Cinq jours par semaine, un groupe recevait 4 heures de thérapie par jour, alors que l’autre en avait 2 heures par jour. Les auteurs ont rapporté qu’un nombre beaucoup plus significatif de patients issu du groupe sous traitement intensif a obtenu de bons résultats à 2 mois, selon l’Échelle de Glasgow. Par contre, cet effet n’a pas été maintenu à 3 mois, et le groupe qui recevait des traitements conventionnels a rattrapé son retard sur l’autre. De plus, il n’y avait aucune différence entre les groupes quant à leurs scores de mesure d’autonomie fonctionnelle. Cet essai clinique suggère qu’une réadaptation plus intensive pourrait fournir des bénéfices additionnels dans les 2 à 3 mois suivant le traumatisme; en revanche, au fil du temps, ceux qui ont reçu des traitements moins intensifs finissent par rattraper les autres.

Dans une autre étude longitudinale non randomisée, Horn et ses collègues (2015) ont examiné les associations entre les caractéristiques des patients et des blessures, les activités thérapeutiques de réadaptation en interne et les médicaments neurotropes, en comparant les résultats au congé et 9 mois suivant le congé chez les patients qui ont subi un TCC. Ils ont étudié les patients consécutifs (N = 2 130) recrutés entre 2008 et 2011 et admis en réadaptation en interne après avoir fourni leur indice de TCC. Le score cognitif de mesure d’autonomie fonctionnelle à l’admission a été utilisé pour créer 5 sous-groupes relativement homogènes en vue d’une analyse ultérieure des résultats de traitement. Dans chaque sous-groupe, il y avait des associations significatives entre les résultats et les caractéristiques des patients et des blessures, le temps passé en thérapie et la médication employée. Les caractéristiques des patients et des blessures expliquaient en moyenne 35,7 % des variations dans les résultats au congé et 22,3 % des variations dans les résultats à 9 mois. Si on ajoute le temps passé en traitement et le niveau d’effort déployé en thérapie ainsi que le pourcentage de patients en interne utilisant des médicaments précis, cela explique approximativement 20 % de variation de plus dans les résultats au congé et 12,9 % de plus dans les résultats à 9 mois. Les auteurs ont conclu qu’un effort accru pendant les séances de réadaptation, le temps passé à entreprendre des traitements plus complexes et l’emploi de certains médicaments étaient associés à de meilleurs résultats au congé chez les patients de tous les sous-groupes ayant donné leur score de mesure de l’autonomie fonctionnelle lors de l’admission. On a observé des associations semblables, mais moins généralisées quant aux traitements, 9 mois suivant le congé. De plus, la réadaptation se concentrant spécialement sur les déficits cognitifs suivant le TCC est importante, car ces derniers contribuent à l’invalidité chronique (Cicerone et al., 2004). Puisque la réadaptation cognitive peut réduire l’invalidité fonctionnelle et le temps de récupération (Barman et al., 2016), il est impératif que la réadaptation cible efficacement la cognition pour accroître l’autonomie liée au fonctionnement quotidien et à l’intégration sociale. Les thérapies cognitives courantes se concentrent sur la rééducation comportementale, la conscience de soi ou les fonctions cognitives générales.

Voir la section 13.1.2 d’ERABI pour obtenir plus de données probantes sur les interventions cognitives.

Congé planifié et retour à domicile

Voir le module 13 d’ERABI pour obtenir plus de données probantes sur la réintégration dans la communauté suivant un TCC. 

RÉFÉRENCES

Acquired Brain Injury Knowledge Uptake Strategy (ABIKUS) (2007)

Barman, A., Chatterjee, A., & Bhide, R. (2016). Cognitive Impairment and Rehabilitation Strategies After Traumatic Brain Injury. Indian J Psychol Med, 38(3), 172. 

Beaulieu, C. L., Peng, J., Hade, E. M., Corrigan, J. D., Seel, R. T., Dijkers, M. P., Hammond, F. M., Horn, S. D., Timpson, M. L., Swan, M., & Bogner, J. (2019). Level of Effort and 3 Hour Rule Compliance. Arch Phys Med Rehabil, 100(10), 1827–1836. 

Behn, N., Marshall, J., Togher, L., & Cruice, M. (2019). Feasibility and initial efficacy of project-based treatment for people with ABI. Int J Lang Commun Disord, 54(3), 465–478. 

Bender, A., Bauch, S., & Grill, E. (2014). Efficacy of a post-acute interval inpatient neurorehabilitation programme for severe brain injury. Brain Injury, 28(1), 44-50. 

Blackerby, W. F. (1990). Intensity of rehabilitation and length of stay. Brain Inj, 4(2), 167-173.

Bogner, J., Hade, E. M., Peng, J., Beaulieu, C. L., Horn, S. D., Corrigan, J. D., Hammond, F. M., Dijkers, M. P., Montgomery, E., Gilchrist, K., Giuffrida, C., Lash, A., & Timpson, M. (2019). Family Involvement in Traumatic Brain Injury Inpatient Rehabilitation: A Propensity Score Analysis of Effects on Outcomes During the First Year After Discharge. Arch Phys Med Rehabil, 100(10), 1801–1809.

Calvete, E., & de Arroyabe, E. L. (2012). Depression and grief in Spanish family caregivers of people with traumatic brain injury: The roles of social support and coping. Brain Inj, 26(6), 834-843.

Cicerone, K. D., Mott, T., Azulay, J., & Friel, J. C. (2004). Community integration and satisfaction with functioning after intensive cognitive rehabilitation for traumatic brain injury. Arch Phys Med Rehabil, 85(6), 943-950.

Cifu, D. X., Kreutzer, J. S., Kolakowsky-Hayner, S. A., Marwitz, J. H., & Englander, J. (2003). The relationship between therapy intensity and rehabilitative outcomes after traumatic brain injury: a multicenter analysis. Arch Phys Med Rehabil, 84(10), 1441-1448.

Doyle, S. T., Perrin, P. B., Diaz Sosa, D. M., Espinosa Jove, I. G., Lee, G. K., & Arango-Lasprilla, J. C. (2013). Connecting family needs and TBI caregiver mental health in Mexico City, Mexico. Brain Inj, 27(12), 1441-1449.

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Hade, E. M., Bogner, J., Corrigan, J. D., Horn, S. D., & Peng, J. (2019). Comparative Effectiveness of Inpatient Rehabilitation Interventions for Traumatic Brain Injury: Introduction. Arch Phys Med Rehabil, 100(10), 1986–1989. 

Horn, S. D., Corrigan, J. D., Beaulieu, C. L., Bogner, J., Barrett, R. S., Giuffrida, C. G., . . . Deutscher, D. (2015). Traumatic Brain Injury Patient, Injury, Therapy, and Ancillary Treatments Associated With Outcomes at Discharge and 9 Months Postdischarge. Arch Phys Med Rehabil, 96(8 Suppl), S304-329 

Liu, W., Zhu, J., Liu, J., & Guo, Q. (2015). Psychological state and needs of family member caregivers for victims of traumatic brain injury: A cross-sectional descriptive study.  
Int J Nurs Sci, 2(3), 231-236.

Luauté, J., Hamonet, J., Pradat-Diehl, P., & SOFMER (2016). Behavioral and affective disorders after brain injury: French guidelines for prevention and community supports. Ann Phys Rehabil Med, 59(1), 68–73. 

MacDonald S. (2017). Introducing the model of cognitive-communication competence: A model to guide evidence-based communication interventions after brain injury. Brain Inj, 31(13-14), 1760–1780. 

New Zealand Guidelines Group (NZGG). (2007). 

Okrainec, K., Chaput, A., Rac, V. E., Tomlinson, G., Matelski, J., Robson, M., Troup, A., Krahn, M., & Hahn-Goldberg, S. (2022). Raising the bar for patient experience during care transitions in Canada: A repeated cross-sectional survey evaluating a patient-oriented discharge summary at Ontario Hospitals. PloS One, 17(10).  

Seel, R. T., Corrigan, J. D., Dijkers, M. P., Barrett, R. S., Bogner, J., Smout, R. J., Garmoe, W., & Horn, S. D. (2015). Patient Effort in Traumatic Brain Injury Inpatient Rehabilitation: Course and Associations With Age, Brain Injury Severity, and Time Postinjury. Arch Phys Med Rehabil, 96(8 Suppl), S235–S244. 

Spivack, G., Spettell, C. M., Ellis, D. W., & Ross, S. E. (1992). Effects of intensity of treatment and length of stay on rehabilitation outcomes. Brain Inj, 6(5), 419-434. 

Timpson, M., Hade, E. M., Beaulieu, C., Horn, S. D., Hammond, F. M., Peng, J., Montgomery, E., Giuffrida, C., Gilchrist, K., Lash, A., Dijkers, M., Corrigan, J. D., & Bogner, J. (2019). Advanced Therapy in Traumatic Brain Injury Inpatient Rehabilitation: Effects on Outcomes During the First Year After Discharge. Arch Phys Med Rehabil, 100(10), 1818–1826. 

Tyson, B. T., Pham, M. T., Brown, N. T., & Mayer, T. R. (2012). Patient safety considerations in the rehabilitation of the individual with cognitive impairment. Phys Med and Rehabil Clin N Na, 23(2), 315–334.  

Wales, L. R., & Bernhardt, J. A. (2000). A case for slow to recover rehabilitation services following severe acquired brain injury. Aust J Physiother, 46(2), 143-146. 

Webb, P. M., & Glueckauf, R. L. (1994). The effects of direct involvement in goal setting on rehabilitation outcome for persons with traumatic brain injuries. Rehabil Psychol, 39(3), 179–188. 

Wiseman-Hakes, C., Ryu, H., Lightfoot, D., Kukreja, G., Colantonio, A., & Matheson, F. I. (2020). Examining the efficacy of communication partner training for improving communication interactions and outcomes for individuals with Traumatic Brain Injury: A systematic review. Arch Rehabil Res Clin Transl, 2(1), 100036. 

Zhu, X. L., Poon, W. S., Chan, C. H., & Chan, S. H. (2001). Does intensive rehabilitation improve the functional outcome of patients with traumatic brain injury? Interim result of a randomized controlled trial. Br J Neurosurg, 15(6), 464-473.

P

Prioritaire

F

Fondamentale

N

Nouvelle Niveaux de Preuve

A

B

C



C.1.1

C

L’équipe de réadaptation pour les traumatismes craniocérébraux (TCC) devrait avoir accès à des programmes et à des spécialistes offrant des services de consultation, de formation et de supervision, particulièrement en ce qui concerne les victimes de polytraumatismes et celles qui ont eu plusieurs diagnostics (par exemple, des spécialistes ayant une expertise en soins pour les personnes amputées ou blessées médullaires, et celles qui ont des blessures musculosquelettiques, de même que des spécialistes et des services pouvant comprendre la neuropsychiatrie, l’audiologie, l’ophtalmologie et (ou) l’imagerie diagnostique comme l’IRM et la tomodensitométrie). 

Dernière mise à jour en février 2023


C.1.2

C

Des rencontres en équipe interdisciplinaire devraient se tenir régulièrement (au moins toutes les deux semaines) pendant la réadaptation à l’interne des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral. Ces rencontres devraient être documentées et pourraient inclure des sujets comme :

  • objectifs des patients / atteinte des objectifs
  • mises à jour des soins médicaux et thérapeutiques
  • forces et obstacles relatifs au congé et accès aux soins communautaires
  • progression et prognostic du patient
  • congé et planification du suivi
  • résumé des plans d’action concrets
  • planification de la communication avec les proches / évaluation des proches
  • évaluation de l’accès aux soins communautaires

REMARQUE : Lorsque des problèmes complexes sont décelés comme des troubles d’usage de substances et de santé mentale cooccurrents ou des problèmes médicaux délicats, il peut être requis de tenir davantage de rencontres.

Dernière mise à jour en février 2023


C.1.3

C

Des rencontres avec la famille / les proches et (ou) avec l’équipe interdisciplinaire devraient être régulièrement proposées pendant la réadaptation à l’interne des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral, selon les préférences du patient / de la famille et en fonction du besoin de planification concertée. Ces rencontres devraient se concentrer sur le patient et comprendre :

  • une discussion sur les objectifs de soins du patient et ceux de la famille
  • des mises à jour des soins médicaux et thérapeutiques en ce qui concerne les objectifs et obstacles relatifs au congé
  • des recommandations de suivi et la planification / l’évaluation du soutien communautaire
  • des directives à la famille / aux proches sur la façon de gérer les problèmes et de faciliter l’autonomie du patient
  • une synthèse des ressources communautaires disponibles pour la personne qui a subi un TCC et ses proches
  • des plans d’action et les prochaines étapes à suivre pour les personnes qui ont subi un TCC et leurs proches 

Dernière mise à jour en février 2023


C.1.4

N

B

Une intégration directe de la famille / des proches devrait être encouragée au sein du processus de réadaptation lorsqu’elle bénéficie au patient, ce qui peut comprendre le fait de permettre que ceux-ci assistent aux rencontres avec le patient de même que de la formation et de l’éducation pratiques pendant la rencontre. 

Dernière mise à jour en février 2023


C.1.5

C

Un programme de réadaptation par intervalles devrait être envisagé pour les personnes ayant subi un TCC dont la récupération se prolonge et ayant des besoins permanents ou nouveaux (par exemple, une réadmission à l’interne et (ou) un programme de réadaptation à l’externe qui soit cliniquement nécessaire ou au fur et à mesure que les besoins s’accroissent dans le temps). Ce programme devrait comprendre une téléréadaptation / une réadaptation virtuelle (Luauté et al., 2016). L’accès continu à la réadaptation devrait s’appuyer sur le potentiel de la personne à réaliser des améliorations fonctionnelles mesurables constantes, durables et généralisables et ne devrait pas être limité dans le temps.

Dernière mise à jour en février 2023


C.1.6

N

C

Lorsque la personne qui a subi un TCC présente une comorbidité (p. ex., trouble de santé mentale ou usage de substances), les prestataires de soins communautaires ayant une expertise relative au trouble en question devraient travailler de concert avec l’équipe de réadaptation multidisciplinaire pour soutenir la personne ayant un TCC.

Voir la Module A.2 Coordination de la prise en charge des comorbidités.

Dernière mise à jour en février 2023



C.2.1

P

C

Une durée de séjour cible devrait être établie dès que possible après l’admission en réadaptation à l’interne à la suite d’un traumatisme craniocérébral après consultation avec la personne atteinte et sa famille / ses proches. La discussion devrait inclure les critères propres au congé de l’organisme de réadaptation afin d’informer davantage les patients et les familles tôt dans le processus, d’allouer du temps à la planification du congé et de faciliter la planification de la transition dans le milieu. La collaboration menant à une durée de séjour cible permettra de soutenir la constance et la continuité des soins, en accordant du temps à la planification avancée et à la préparation du congé. 

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données du Québec

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données de l'Ontario

REMARQUE : La durée de séjour cible devrait être établie en se fondant sur la comparaison entre les personnes de statuts fonctionnels similaires, l’accès aux ressources et au soutien communautaire et le niveau de soutien et de capacité des proches. D’autres facteurs devraient être pris en compte comme le score sur l’échelle de coma de Glasgow les premiers jours après l’incident, la chirurgie intracrânienne, le niveau d’invalidité initiale, la présence de fractures aux extrémités inférieures ou supérieures ou au pelvis, la présence de comorbidités et l’âge de la personne.

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.2

C

La durée de séjour cible en réadaptation fonctionnelle intensive à l’interne établie après un traumatisme craniocérébral devrait être révisée régulièrement avec le patient et sa famille ou ses ses proches. Les discussions à ce sujet devraient tenir compte des objectifs atteints et de la progression vers une autonomie fonctionnelle, évalués à l’aide de mesures des résultats objectifs. 

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données du Québec

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données de l'Ontario

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.3

P

B

Afin d’optimiser les résultats cliniques après un traumatisme craniocérébral, les interventions de réadaptation à l’interne devraient comprendre des stratégies cognitives pour gérer les fonctions cognitives supérieures (et devraient viser p. ex., une formation en gestion des objectifs, les aptitudes en résolution de problèmes, la planification et la progression, la mémoire à court terme, la mémoire en général, les aptitudes en mathématiques, les stratégies et la vigilance métacognitive), selon les capacités de l’usager. 

REMARQUE : La recherche indique que le temps passé à entreprendre des activités thérapeutiques avancées plus complexes dans l’ensemble des disciplines cliniques améliore les résultats au-delà de ce qui est atteint uniquement avec la thérapie cognitive de base.

Voir la Module J pour plus d’informations sur la réadaptation cognitive.

RÉFÉRENCES :

  • Hade et al. (2019)
  • Horn et al. (2015)
  • Timpson et al. (2018)

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.4

B

Afin d’optimiser les résultats cliniques après un traumatisme craniocérébral, les interventions de réadaptation fonctionnelle intensive à l’interne auprès des usagers qui ont obtenu de faibles résultats dans le domaine des fonctions cognitives à la MIF (scores ≤ 10 sur 35) et les troubles de communication devraient viser la communication avancée, la fonction de communication sociale (c.-à-d. les interventions concentrées sur les fonctions de plus haut niveau comme les fonctions exécutives, qui posent des défis aux patients dans les domaines de l’expression, de la compréhension auditive et de la résolution de problèmes), les compétences (la capacité à atteindre des objectifs de communication d’une façon socialement appropriée) ainsi que les tâches complexes de lecture et d’écriture lorsqu’il y a présence de troubles dans ces domaines. 

Voir la Module K pour plus d’information sur la réadaptation cognitive.

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.5

P

B

Afin d’optimiser et de maintenir les résultats cliniques après un TCC, les interventions de réadaptation fonctionnelle intensive à l’interne, qui posent des défis et nécessitent un effort important de la part de la personne atteinte (c.-à-d. que le clinicien ne doit pas éviter les activités plus difficiles à moins qu’elles exacerbent l’irritabilité ou un comportement problématique, et devraient explorer d’autres façons de trouver des défis à relever en cohérence avec les aptitudes de la personne, de même que sa réserve cognitive, sa fatigue et ses comportements). Dans le but d’éviter de la frustration ou de l’incompréhension de la part du patient et de sa famille, le fondement de la prestation d’interventions qui posent des défis et nécessitent un effort considérable devrait être communiqué clairement, et de façon répétée, selon les besoins. 

(Adapté de INESSS-ONF, 2015)

RÉFÉRENCES :

  • Beaulieu et al. (2019)
  • Horn et al. (2015)
  • Seel et al. (2015)  

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.6

P

B

Afin d’optimiser l’efficience de la réadaptation fonctionnelle intensive à l’interne, les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral devraient recevoir un minimum de 3 heures de prestation de services par jour, selon leurs capacités. Si le cas le requière, plus d’heures devraient être ajoutées.  

Voir les recommandations C.2.3, C.2.4 et C.2.5 de même que la section 2 pour plus de détails sur la prestation particulière d’interventions de thérapie cognitive et physique.

REMARQUE : L’intensité de la réadaptation intensive, qui se caractérise par une fréquence / durée plus importante par jour s’est avérée améliorer les résultats suivant un TCC. 

Dernière mise à jour en février 2023


C.2.7

N

C

Afin d’optimiser et maintenir les résultats après une réadaptation de patient hospitalisé souffrant de TC, ce dernier doit recevoir des stratégies et un entraînement pour effectuer des activités sécuritaires par lui-même. Cela doit impliquer l’intégration des habiletés et stratégies apprises durant les sessions de réadaptation officielles, dans les activités et les intérêts de tous les jours, afin de faciliter la récupération quand il ne participe pas à une intervention de réadaptation officielle. 

Dernière mise à jour en février 2023



C.3.1

P

C

La date de congé cible établie, relative à la réadaptation intensive suivant un TCC, devrait être revue régulièrement avec le patient et sa famille ou ses proches. Les discussions à cet effet devraient tenir en compte les objectifs atteints et la progression vers l’autonomie fonctionnelle, évalués par des mesures de résultats objectifs. 

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données du Québec

Outil suggéré: Table de référence - durées moyennes de séjour (DMS), données de l'Ontario

Voir les recommandations C1.2 et C1.3 au sujet de l’engagement de la personne ayant subi un TCC et sa famille ou ses proches dans le processus de planification du congé.

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.2

P

C

Un processus de transition bien planifié de la réadaptation à l’interne vers le domicile apporte des résultats positifs pour la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral et devrait faire partie intégrante des programmes de traitement.  

Voir les recommandations C3.3 à C3.10 pour plus d’information sur les recommandations particulières relatives au processus de transition dans la communauté.

REMARQUE : Quand on planifie la transition, il faut tenir compte de l’environnement familial et social de la personne qui a subi un TCC, à savoir s’ils reçoivent des soins en établissement résidentiel ou en maison d’accueil.  

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.3

C

Un plan de congé officiel, distinct du plan d’intervention de réadaptation, devrait être élaboré, et faire partie des documents officiels du dossier (consignation) remplis au congé et transmis aux prochains fournisseurs de services dans le continuum de soins. On devrait discuter de ce plan avec la personne ayant subi un traumatisme craniocérébral et sa famille ou ses proches ainsi qu’avec la personne responsable d’assurer la coordination des services en externe s’il y a lieu. 

Voir la recommandation C3.10 pour plus d’information sur les rapports liés au congé.

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.4

C

La personne ayant subi un TCC peut retourner dans son milieu dès que les services de soutien en réadaptation requis sont en place, qu’il s’agisse d’une référence ou de services / rencontres planifiés. Si les services de soutien en réadaptation ne sont pas implantés au moment du congé, les cliniciens doivent les prévoir et s’assurer que la personne qui a subi un TCC est en sécurité dans les limites de ces environnements physiques, de services et de soutien. 

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.5

N

C

L'équipe de réadaptation à l’interne devrait clairement communiquer avec le prestataire de soins primaires, les personnes ayant subi un TCC, leur famille ou leurs proches ainsi qu’avec la personne responsable d’assurer la coordination des services en externe (lorsque c’est possible) au sujet de toutes les références et les services ou rencontres prévues et recommandées au moment du congé. 

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.6

C

Dans le cas où il est nécessaire d’effectuer des adaptations temporaires ou permanentes au domicile de la personne ayant subi un TCC, elles devraient être recommandées et un laps de temps raisonnable, accordé, pour que ces adaptations soient terminées avant le congé. Cependant, si la personne ou sa famille / ses proches ne veulent pas réaliser les rénovations planifiées ou en sont incapables, le congé ne devrait pas en être retardé, et des solutions de rechange devraient être recherchées. 

REMARQUE : Les altérations temporaires au domicile de la personne qui a subi un TCC devraient être choisies lorsque son statut fonctionnel n’est pas encore stabilisé afin de permettre d’obtenir des gains fonctionnels.

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.7

C

Il devrait y avoir une période de transition graduelle entre la réadaptation à l’interne et le retour à domicile de la personne ayant subi un TCC. Du soutien devrait être offert pendant cette période, p. ex., des visites à domicile, des sorties journalières et des congés de weekends avec la famille, des expérimentations en logement de transition et des évaluations des AIVQ au domicile et dans le milieu communautaire. 

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.8

C

La préparation de la personne ayant subi un TCC, de sa famille et de ses proches, relative à la transition dans la communauté devrait inclure, en plus des soutiens externes (comme les PAB œuvrant à domicile et pour les soins communautaires) :

  • la formation de la famille et des proches sur l’utilisation de l’équipement et la prise en charge de la personne qui a subi un TCC à domicile de façon à promouvoir la santé, le bien-être et la sécurité au domicile et dans le milieu communautaire ; 
  • la transmission d’informations à la personne qui a subi un TCC et à sa famille ou à ses proches sur les ressources publiques ou privées (y compris les services d’organismes bénévoles, les associations sur les TCC, les groupes d’entraide et les groupes de soutien par les pairs) et comment y avoir accès  ;
  • la formation des partenaires touchés lors d’une communication officielle.

Voir la Section E. Familles et proches

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.9

P

C

Des copies ou un accès numérique du rapport au congé et du plan de services du patient devraient être remises à la personne ayant subi un TCC, et, avec son consentement, à sa famille ou à ses proches ainsi qu’à tous les professionnels qui participent à la réadaptation externe et à l’intégration de la personne dans son milieu, notamment l’équipe de soins primaires, les fournisseurs de services de LCA dans la communauté locaux et régionaux, les services sociaux et les autres professionnels de la santé, de façon respectueuse de la vie privée. Ces rapports devraient inclure : 

  • un résumé électronique du dossier de la personne ou un rapport précisant les antécédents cliniques, les examens et l’imagerie médicale ; 
  • les résultats de toutes les évaluations récentes ;
  • un résumé des progrès réalisés et (ou) des motifs de congé ou de transfert ;
  • les recommandations quant aux interventions à venir et au suivi préconisé.

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.10

C

Un plan de réadaptation externe devrait être convenu conjointement entre la personne ayant subi un TCC, sa famille ou ses proches, et les professionnels de soins de santé qui participent à la transition. En revanche, on devrait prioriser l’obtention de l’accord de la personne à propos des objectifs de son plan de traitement lorsque cela est possible.

Dernière mise à jour en février 2023


C.3.11

C

Les fournisseurs de services ou l’équipe de réadaptation multidisciplinaire devraient mettre en place un processus pour que le plan d’intervention en externe de la personne ayant subi un TCC soit révisé régulièrement, soit habituellement 3 mois après le congé, et que les ressources mises à disposition de la personne soient revues en fonction de ces évaluations de suivi. C’est le prestataire de soins primaires et (ou) la personne responsable d’assurer la coordination des services en externe (le cas échéant) qui devrait amorcer cette révision et la communiquer au prestataire de soins primaires. 

Dernière mise à jour en février 2023